L'Écume des jours de Boris Vian

Et Vian! vers mon curriculum vitae

Un menteur, seul contre tous...

Sébastien Miesse traite publiquement l'échevin de la Culture de «menteur» et il adopte la même attitude vis-à-vis de sept comédiens professionnels et d'une Nivelloise (amateur) qu'il a engagés pour un spectacle avec promesse de tournée. Qui croire ?

Le litige opposant l'Art 9 à la ville est d'ordre relationnel et financier. Pour le spectacle de Benoît Van Poelvoorde (13 mars 1997), l'ASBL doit à la ville 35.000 F de location de salle et 24.650 F supplémentaires à titre de frais techniques. Une jolie facture dont le non-paiement n'incite bien entendu pas à accepter une nouvelle location, pour Othello ou un autre spectacle...

L'Écume des jours de Boris Vian est un autre cas d'école. Nous avons été manipulés de A à Z, expliquent Sandrine, Laurence, Colette, Marianne, Valéry, Sifiane et Philippe, les sept comédiens professionnels engagés par Miesse. Il nous avait promis environ 4.000 F par représentation plus une tournée à Ottignies, Uccle et Tubize ainsi qu'un pourcentage sur les recettes. Nous avons dû insister pour obtenir un contrat qui, à notre grand étonnement, a été collectif. Nous l'avons signé à l'exception de l'un d'entre nous qui n'était pas présent au moment de la signature. Jamais nous n'avons eu ce document en retour.

Nous n'avons pas touché un franc alors que certains avaient fait les frais d'achat d'un costume. La tournée a été annulée. Nous avons eu l'intention de mettre le litige entre les mains d'un avocat mais nous avons renoncé à lancer une action. Nous ne disposions que de notre bonne foi. En guise de dommage moral, nous faisons tous azimuts la publicité des pratiques de Sébastien Miesse.

Confirmation de la seule actrice nivelloise non professionnelle. C'était mon premier contrat depuis 1981. J'en ai gardé un très mauvais souvenir. C'est trop malhonnête. Je confirme avoir signé. Pour des prunes. La tournée? Nous avons téléphoné aux directeurs des salles. Ce que Miesse nous a dit, c'était du vent! Jamais plus je ne jouerai avec lui

Le Soir du lundi 26 octobre 1998.

Jean Vandendries